mercredi 28 août 2013

Dark horse, de Craig Johnson

Le genre : roman policier américain L'histoire : suite des aventures du shérif Longmire dans le Wyoming. Cette fois, il enquête hors de sa juridiction afin de faire la lumière sur le meurtre d'un homme dans un village reculé. Il ne croit pas à la culpabilité de sa femme, qui a pourtant avoué l'avoir commis. Mon avis : moins caustique que les précédents, ce roman vaut toujours pour son personnage principal cependant. Et puis pour ce tableau du fin fond du Wyoming, rude tant dans ses paysages que dans ses habitants.

Muscle Memory, de William G. Tapply (VO)

Le genre : roman policier américain L'histoire : Brady Coyne, l'avocat de Boston, accepte de s'occuper du divorce d'un ami. Sauf que sa femme est assassinée et ce dernier est évidemment accusé. Mon avis : toujours sympa, les aventures de Brady Coyne, même si peut-être celle-ci brille moins par son humour. Mais cela reste (facile et) plaisant à suivre et à lire.

mercredi 21 août 2013

Bordeaux-Vintimille, de Jean-Baptiste Harang

Le genre : récit qui retrace un fait divers L'histoire : en 1983, un jeune Algérien est battu puis assassiné dans le train par trois légionnaires. L'auteur, journaliste à l'époque des faits, retrace l'histoire aussi atroce qu'incompréhensible de ce crime. Mon avis : ce court livre appartient à la collection "Ceci n'est pas un fait divers", que je trouve en général intéressante. Celui-ci ne déroge pas à la règle même s'il ne retient pas l'attention pour son style ni vraiment pour sa profondeur. L'auteur s'attache à reconstituer l'enchaînement des faits, à dépeindre les acteurs du drame et à essayer de comprendre ce qui a pu pousser trois jeunes hommes à commettre un tel crime. Il évoque aussi l'inaction et le mutisme des passagers. Ce livre rappelle que ce type d'horreur existe.

Frontière barbare, de Serge Brussolo

Le genre : roman français de science-fiction L'histoire : David est un vétérinaire d'un genre n peu particulier puisqu'il s'occupe de monstres dangereux de l'espace. Il est marié à Ula, une femme avec des gènes extraterrestres qui lui donnent des appétits de violence de plus en plus irrépressibles. Mon avis : pas mal mmême si la deuxième moitié du livre m'a un peu déçue. Brussolo a l'art de camper des personnages fouillés, atypiques et familiers en même temps, en proie à des questionnements qui touchent le lecteur, dans un univers plein d'imagination. Mais la seconde partie de l'histoire à mon goût regorge à outrance d'inventions surnaturelles, au point que l'intrigue ralentit et finit de façon un peu plate.

Balzac, de Stefan Zweig

Le genre : biographie Mon avis : passionnant. Retracer la vie de Balzac a demandé à Stefan Zweig dix ans de travail, et ce n'était même pas tout à fait terminé à la fin de sa vie. Comme pour Marie-Antoinette ou Fouché, cette biographie est extrêmement documentée et donne l'impression au lecteur de connaître de façon intime le personnage. Personnage fascinant en l'occurrence : enfant maheureux, génial auteur, véritable fou aussi, amoureux ambigu, snob invétéré, bourreau de travail, Balzac fut un homme exceptionnellement complexe. Sans complaisance mais avec une passion manifeste pour l'investigation psychologique, Zweig donne à vivre le destin extraordinaire de l'auteur de la Comédie humaine.

vendredi 9 août 2013

Les quatre vérités, de David Lodge

Le genre :roman anglais L'histoire : un écrivain connu s'est fait éreinter par une journaliste. Un de ses vieux amis, écrivain lui aussi mais sombré dans l'oubli, décide de la rencontrer à son tour. Mon avis : bof. Un de ces romans qui se lit vite, sans passion et sans déplaisir, et qu'on oublie au bout de deux jours.

Lacan envers et contre tout, d'Elisabeth Roudinesco

Le genre : essai sur Lacan, l'homme et son écho Mon avis : intéressant. Cet ouvrage tient davantage du portrait que de la biographie, cherchant à évoquer par petites touches la personnalité d'un homme qui a marqué les esprits et les marque encore. C'est trop décousu pour qu'on en apprenne beaucoup sur sa théorie, mais ce livre a le mérite d'offrir une approche singulière d'un homme complexe, paradoxal et riche.

lundi 5 août 2013

Shibumi, de Trevanian

Le genre : roman américain d'espionnage et de mœurs, sur l'Amérique et le Japon L'histoire : Nicholaï, enfant atypique et surdoué, a été recueilli et éduqué par un militaire Japonais lors de la première guerre mondiale, lequel l'initie au Go, un jeu japonais. En parallèle on nous raconte l'histoire de sa tentative de capture, quelques décennies plus tard, par un consortium américain, après qu'il est devenu un tueur hors pair. Mon avis : très bien, et assez étrange aussi. On est loin du roman d'espionnage traditionnel, car en réalité c'est un aspect très secondaire. Le véritable intérêt du roman réside dans la confrontation des cultures, notamment américaine et japonaise, et la critique violente de certaines forces au pouvoir, celles du profit, qui dominent le monde.Le personnage principal est peut-être un peu trop haut en couleurs pour être tout à fait crédible, l'intrigue de fond un peu tarabiscotée, mais peu importe : c'est un roman intéressant et intelligent.