dimanche 22 novembre 2015

Le Destin miraculeux d'Edgar Mint, de Brady Udall

Le genre : roman d'apprentissage américain L'histoire : Edgar Mint a sept ans lorsqu'il se fait rouler sur la tête et échappe miraculeusement à la mort. Commence alors pour lui une vie étrange et difficile. Mon avis : excellent. J'ai dévoré ce roman de 550 pages en vingt-quatre heures. L'histoire de ce demi-Indien abandonné par sa mère, soumis à d'incroyables souffrances physiques et morales, se lit sans un temps mort, avec émotion et sourire aussi. Non seulement le personnage principal, ce gamin maltraité par la vie, est incroyablement attachant, mais les personnages secondaires sont passionnants et le tableau de l'Amérique qui se dessine au gré de ses voyages n'en est pas moins fascinant. Je le répète : excellent !

Il pleuvait des oiseaux, de Jocelyne Saucier

Le genre : roman canadien sur la vieillesse, la solitude, l'amitié et l'amour. L'histoire : Une photographe part à la recherche d'un homme qui a survécu au Grands Feux de 1916 et se serait réfugié dans une cabane perdue en forêt. Elle découvre qu'il est mort mais vivait en reclus auprès de deux autres vieux hommes singuliers et attachants, loin de tout. Mon avis : Magnifique roman. Si je n'ai pas complètement adhéré au mode de narration, qui voit se succéder les points de vue et les intermèdes un peu lyriques, il n'en reste pas moins que l'histoire est profondément originale et émouvante sans ostentation. C'est une très belle histoire loin de tous les clichés auxquels ont pourrait s'attendre. Une très belle lecture.

Funny girl, de Nick Hornby

Le genre : roman anglais humoristique L'histoire : Dans les années 60, la jeune Barbara quitte sa province anglaise qui vient pourtant de la couronner reine de beauté pour tenter sa chance à Londres où elle voudrait faire une carrière dans la comédie. Mon avis : Il est loin, très loin, le Nick Hornby de Haute fidélité et La bonté mode d'emploi. J'ai lu la moitié de ce roman, péniblement, avant de laisser tomber. Je n'ai trouvé ça ni drôle ni même intéressant. Plutôt carrément poussif et creux. Une grosse déception.

Les Nuits de Reykjavik, d'Arnaldur Indridason

Le genre : roman policier islandais L'histoire : Il s'agit des débuts d'Erlendur dans la police, alors qu'il patrouille de nuit, âgé d'une vingtaine d'années, et qu'il s'intéresse de près à la mort, apparemment accidentelle, d'un vagabond qu'il connaissait vaguement. Mon avis : très bien. Le personnage d'Erlendur apparaît ici dans toute sa singularité, sa solitude, sa ténacité, au travers de cette histoire comme Indridason sait les déployer, lentes et froides.

Ubik, de Philip K. Dick

Le genre : roman américain de science-fiction L'histoire : difficile à résumer ! Le personnage principal est Joe Chip, employé dans une société, dans un monde futuriste où certaines personnes ont des pouvoirs de précognition, où la mort n'est pas vraiment la mort, et où tout est automatisé. Mon avis : je voulais lire ce roman, réputé comme la bible des amateurs d'anticipation. Et, à ma grande consternation, je n'ai pas compris grand-chose. Je n'ai sans doute pas mis la concentration nécessaire pour comprendre cet univers à multiples dimensions, extrêmement fouillé et complexe. Et dont certains aspects sonnent de façon très familière.