lundi 21 avril 2014

Compagnie K, de William March

Le genre : évocation de la guerre 14-18 et des tranchées par les soldats américains Mon avis : excellent. L'auteur (qui a vécu la guerre 14-18), fait entendre une succession de voix de soldats pendant et après la guerre. Batailles, vie dans les dortoirs, désertion, crimes, blessures, morts, petitesse et héroïsme, cruauté et tendresse, humour noir... L'ensemble dresse un tableau foisonnant et bouleversant d'une guerre atroce et absurde, au plus près de la réalité, grâce à ces brèves voix toutes différentes. Ce livre est quelque chose comme l'équivalent de Si c'est un homme de Primo Levi pour la seconde guerre mondiale, autrement dit un texte qui fait toucher du doigt ce que l'on croyait avoir compris d'un moment historique. Un texte de l'intérieur qui ne cherche pas à raconter mais à montrer l'aspect humain, qui montre sans concession l'horreur et l'incompréhensible.

dimanche 20 avril 2014

Chinook, de Pete Fromm

Le genre : courts textes et anecdotes sur le Montana rural Mon avis : bien. Au travers de ces tableaux brefs aux tons divers, on plonge dans une atmosphère particulière, à la fois dure et vivifiante.

Une Rivière sur la lune, de Barbara Kingsolver

Le genre : roman américain sur la famille et l'amour L'histoire : Codi revient dans son village d'Arizona où vit encore son père, mais sans sa soeur à laquelle elle est très attachée, car celle-ci est partie au Nicaragua en mission humanitaire. Elle y retrouve son passé et ses questionnements sur la vie qu'elle veut mener. Mon avis : très bien. Même si ce roman ne vaut pas L'Arbre aux haricots et sa suite, loin de là, c'est une histoire plaisante et émouvante, avec un portrait de femme attachante et une histoire dont on suit la progression avec intérêt.

A moi seul bien des personnages, de John Irving

Le genre : roman américain sur l'amour et la transsexualité L'histoire : Billy vit seul avec sa mère les premières années de son existence avant de voir arriver au foyer celui qui va devenir son beau-père et pour lequel il éprouve une troublante attirance. De là toute sa vie sera marquée par des attirances hors normes. Mon avis : très bien. Si on n'y retrouve pas le foisonnement des meilleurs romans d'Irving, la fresque qu'il déploie et son nerf central sont bien de sa patte. Il s'agit d'un beau plaidoyer pour la différence sexuelle, pour l'amour sans frontière, pour le transsexualisme.