lundi 29 juin 2015

Vernon Subutex 1, de Virginie Despentes

Le genre : roman français sur la société des années 70-80 et celle d'aujourd'hui. L'histoire : Vernon Subutex a été disquaire à Paris, grand fan de rock, intégré à un milieu un peu underground, avant de tout perdre peu à peu et de se retrouver à la rue, contraint de renouer avec d'anciennes connaissances. Mon avis : très, très bien. C'est cru et âpre comme du Virginie Despentes, mais en plus réfléchi et profond me semble-t-il que les autres romans que j'ai lus. La galerie de personnages est très intéressante, comme le tableau de tous ces mondes qui s'entrecroisent.

L'Ecrivain national, de Serge Joncour

Le genre : roman français sur la vie de village, l'amour, le portrait d'un écrivain. L'histoire : le narrateur, un écrivain, est invité en résidence dans une petite ville de province, où vient de se dérouler un fait divers. Mon avis : très, très bien. J'ai aimé l'histoire, le personnage principal et tous les autres qui gravitent autour, et l'humour par petites touches ici et là. Une certaine douceur, une certaine mélancolie, une certaine autodérision.

Total Recall (et autres récits), de Philip. K. Dick

Le genre : nouvelles de science-fiction Mon avis : mitigé. Je n'ai pas du tout accroché sur plusieurs histoires, davantage sur d'autres. Mais il y a beaucoup d'idées assez folles et assez intéressantes dans ces projections dans le futur, où on peut se fabriquer des souvenirs, prédire les comportements, etc.

jeudi 18 juin 2015

Le Duel, d'Arnaldur Indridason

Le genre : polar islandais L'histoire : Marion Briem (mentor d'Erlendur) s'occupe du meurtre d'un jeune homme dans un cinéma, dans les années 70, en pleine guerre froide et alors qu'un duel d'échecs occupe deux grands champions, l'un américain et l'autre soviétique. Mon avis : bof. Je n'ai pas été prise par cette histoire à laquelle manque évidemment la présence de l'inspecteur Erlendur. Personnages moins étoffés ? Peut-être. En tout cas, ce n'est pas l'histoire qui est en cause, plutôt bien ficelée, comme d'habitude, mais qui du fait sans doute que je n'ai pas accroché aux personnages, m'a paru plus lente, plus fastidieuse à suivre.

mercredi 10 juin 2015

Les cerfs-volants de Kaboul, de Khaled Hosseini

Le genre : roman afghan sur la culture afghane, l'histoire afghane avant 2001, la famille, l'amitié. L'histoire : Le narrateur est Amir, un jeune garçon qui vit à Kaboul avec son père, et qui grandit avec Hassan, un Hazara qui est son serviteur mais aussi son ami. Mon avis : excellent, bouleversant. J'avais déjà lu ce roman il y a bien longtemps, mais je l'avais oublié et je me demande bien comment c'est possible. C'est une histoire cruelle, mais magnifiquement racontée. Et on découvre (en tout cas en ce qui me concerne) un pays, une culture, une histoire. J'ai pleuré comme une madeleine, mais les images de ce pays comme les personnages restent ancrés. A lire absolument !

lundi 1 juin 2015

La petite fille de ses rêves, de Donna Leon

Le genre : roman policier américain se déroulant à Venise L'histoire : Le commissaire Brunetti est confronté à la mort inexpliquée d'une petite fille, retrouvée noyée dans le canal, ainsi qu'à des soupçons concernant le gourou d'une secte. Mon avis : c'est la première aventure de la série que je lis. Je voulais surtout y retrouver Venise et c'est gagné : l'auteur (qui vit là-bas) prend manifestement grand plaisir à donner des explications précises sur le décor et l'atmosphère de Venise. En revanche, du côté de l'aspect purement policier, même si le commissaire m'a paru un personnage assez intéressant, la facture du roman est très conventionnelle, c'est assez lent, sans grand suspense. Je ne peux pas vraiment dire que je me suis ennuyée, mais pas non plus que j'ai été happée, loin de là. J'en tenterai néanmoins certainement un autre.

Les Arpenteurs, de Kim Zupan

Le genre : roman américain sur la solitude et le Montana. L'histoire : Val Millimaki est un jeune policier qui travaille de nuit à surveiller un vieil homme, auteur de nombreux meurtres, avec lequel il se lie. Mon avis : bien. Encore une belle trouvaille de chez Gallmeister. Des personnages pleins de richesses et d'ambiguïtés, une atmosphère singulière, sombre, et un cadre qui prend une place importante : ici le Montana.