mercredi 25 avril 2012

Du Domaine des murmures, de Carole Martinez

Le genre : roman français sur le Moyen-âge L'histoire : 1187. Esclarmonde refuse, le jour de son mariage, de se soumettre à la volonté de son père et fait le choix de vivre le reste de sa vie en recluse, pour la gloire de Dieu. Mon avis : bof. C'est très lyrique, très sensuel et même émouvant, certes. J'ai peut-être un coeur de pierre, mais cela ne m'a pas bouleversée. On suit le destin de cette jeune fille condamnée à être une sainte malgré elle, qui bouleverse le destin des gens autour d'elle et surtout qui porte le poids d'un péché qui fait aussi son plus cruel bonheur. Mais pour ce qui est de l'évocation de l'époque médiévale, je préfère Cavanna !

dimanche 22 avril 2012

Le genre : polar anglais L'histoire : Une femme est agressée sur un parking par un homme portant un masque de Père-Noël et s'enfuit avec sa voiture dans laquelle se trouve une petite fille. Flea et Caffery sont sur l'enquête. Mon avis : encore excellent. Du (très) bon polar qu'on lit d'une traite sans s'ennuyer une seconde. Et toujours ces deux personnages principaux, attachants chacun à leur façon et dont on attend avec impatience qu'ils se trouvent enfin !

mardi 17 avril 2012

Et Nietzsche a pleuré, d'Irvin Yalom


Le genre : roman américain

L'histoire : Fin XIXe siècle à Vienne. Nietzsche, à la fin de sa vie, en proie à la dépression est soigné par Breuer, dont l'un des disciples est Freud.

Mon avis : mitigé. Je l'ai lu très vite et sans déplaisir, mais j'ai été déçue et même à deux doigts d'être agacée par la caution pseudo-scientifique du propos. La vision de la psychanalyse balbutiante telle qu'elle est imaginée par l'auteur est très sommaire. En d'autres termes, il y a une dimension de ce roman qui est de vulgariser, dans le mauvais sens du terme, la psychanalyse et aussi la philosophie. Et pour ces raisons, ce livre m'a déplu. Mais si l'on en reste à l'histoire stricte, à l'aspect romanesque, c'est une belle histoire d'amitié.

mercredi 11 avril 2012

Les Souvenirs, de David Foenkinos


Le genre : autobiographie

Mon avis : très bien. Pourtant, je crois que la première moitié ne m'a pas enthousiasmée. Et même, je crois que j'ai préféré La Délicatesse et Le potentiel érotique de ma femme. Mais il n'empêche que l'histoire de David Foenkinos m'a émue, et de plus en plus émue au fur et à mesure de ma lecture. Toute l'aventure de sa grand-mère est bouleversante. J'ai aussi beaucoup ri : la café du distributeur de la maison de repos qui veut être un jus de tomate, j'ai adoooré ! David Foenkinos est doué d'une stupéfiante délicatesse, d'une légèreté et en même temps d'une intensité rares. Ce qu'il raconte (sa solitude, son errance, ses grands-parents, sa famille, le deuil, etc etc) n'a jamais la prétention d'être exceptionnel et c'est même effectivement ordinaire. Et pourtant, il a une façon de raconter cette histoire, sur un fil, entre dérision et tragique, qui la rend dense et profondément émouvante. Waouh.

mardi 3 avril 2012

Homo erectus, de Tonino Benacquista


Le genre : roman français sur les hommes et l'amour

L'histoire : trois individus se rendent à des réunions où des hommes racontent chacun leur tour leur mésaventure sentimentale.

Mon avis : bien. C'est très masculin et très féminin en même temps : il n'est question que du point de vue des hommes, de trois en particulier, très différents, et en même temps on a un peu l'impression que d'ordinaire c'est le genre de récit où l'on trouve plutôt des personnages féminins. On y voit se déployer différentes facettes du rapport masculin à l'amour et aux femmes. C'est original, prenant, sans doute souvent juste, et parfois non dénué d'humour. Un joli roman.