mardi 31 décembre 2013

Scènes de la vie d'un jeune garçon, de J.M. Coetzee

Le genre : récit autobiographique sud-africain L'histoire : un garçon blanc de dix ans vit à Worcester avec sa famille. A l'école, c'est un élève irréprochable ; chez lui en revanche, il est un despote qui voue un attachement féroce à sa mère et une haine profonde à son père. Mon avis : bien aimé même si mon premier enthousiasme s'est un peu essoufflé en cours de lecture. L'enfant personnage principal est d'une cruauté assez fascinante. Et le tableau de l'Afrique du Sud et notamment des scissions au sein de la population blanche entre afrikaans et anglais est intéressant.

dimanche 29 décembre 2013

L'Odeur de l'Inde, de Pier Paolo Pasolini

Le genre : récit de voyage Mon avis : dans les années 60, l'auteur se rend pour la la première fois en Inde avec Moravia et sa femme. Il fait de son périple ce court texte en fragments où il livre ses impressions contrastées sur les gens, la ville, les couleurs les odeurs, la religion, la pauvreté. Bien que lu d'un seul œil, malheureusement, il s'agit d'un beau texte, lyrique, un peu suranné, mais plein de sensibilité et de curiosité pour un pays déconcertant et fascinant.

jeudi 19 décembre 2013

Animaux solitaires, de Bruce Holbert

Le genre : polar noir américain, sur la violence, la famille... L'histoire : Dans l'Etat de Washington au début des années 30, l'ancien officier de police Russel Strawl repart en chasse pour trouver un meurtrier d'Indiens. Mon avis : très, très noir aussi. Et j'ai eu comme le précédent beaucoup de mal à accrocher, au point que celui-là, je ne l'ai pas terminé. Il n'est pourtant pas sans intérêt, dans sa peinture des paysages et de l'ambiance de l'époque, dans ses portraits de personnages taciturnes et torturés.

Pike, de Benjamin Whitmer

Le genre : roman noir américain sur la famille, la corruption... L'histoire : l'ex-truand éponyme retrouve sa ville natale, Cincinnati, et sa petite-fille après la mort de sa mère, à la suite d'une overdose. Pour comprendre comment celle-ci est morte, il enquête et se retrouve sur les traces d'une flic corrompu. Mon avis : très, très noir. De bout en bout, à chaque ligne. Même si les personnages sont intéressants et attachants, je n'ai pas vraiment accroché.

dimanche 8 décembre 2013

L'Obsédé, de John Fowles

Le genre : roman anglais sur la folie L'histoire : Le narrateur est un jeune homme qui voue un amour absolu à une jeune femme qu'il ne connaît pas. Lorsqu'il gagne à la loterie une grosse somme d'argent, il achète une maison dans un coin perdu, avec une cave qu'il aménage pour y garder sa bien-aimée. Mon avis : plutôt glaçant. Mais quand on a lu Claustria, on est un peu blindé par ce genre d'histoire. Ce roman a été écrit dans les années 60 : sans doute qu'à l'époque, il avait quelque chose de plus sulfureux qu'aujourd'hui. Je trouve qu'il aurait été intéressant de rendre le personnage encore plus ambigu, il aurait été encore plus dérangeant de le rendre à la fois un peu plus fou et un peu plus sympathique.

jeudi 5 décembre 2013

Pirates, de Michael Crichton

Le genre : roman d'aventures aéricain L'histoire : à la Jamaïque dominée par les Anglais au XVIIe siècle, les pirates sont légion pour s'emparer des navires espagnols et de leurs trésors. Le fameux capitaine Hunter rassemble une équipe pour s'emparer d'un navire chargé d'or et amarré dans une petite île réputée imprenable. Mon avis : sans intérêt. C'est l'équivalent d'un téléfilm du dimanche après-midi ou d'un film de seconde zone qui passe au cinéma l'été. Personnages caricaturaux sans épaisseur, décor aux couleurs criardes, aventure aux péripéties attendues, etc. Insipide.

Close to the bone, de William G. Tapply (VO)

Le genre : polar américain L'histoire : Brady Coyne est contacté par un de ses clients, un sénateur, pour défendre son fils qui a tué une femme dans un accident de voiture alors qu'il était ivre. Mon avis : Comme le dit un des extraits de presse qui orne la couverture, on se glisse dans un épisode des aventures de Brady Coyne comme dans une paire de jean bien taillée. C'est exactement ça.