lundi 23 juillet 2012

Une Veuve de papier, de John Irving

Le genre : roman américain sur les liens familiaux, l'amour, et la création littéraire. L'histoire : Eddie a 16 ans lorsqu'il passe l'été chez un auteur à succès et vit une histoire d'amour avec sa femme. La fille du couple, alors âgée de 4 ans, va devenir elle aussi un auteur connu, marquée, comme Eddie, par la disparition de sa mère à la fin de cet été. Mon avis : du grand Irving. Non seulement cet auteur a l'art des intrigues incroyables et crédibles, ordinaires et épiques, mais il y a chez lui un ton savoureux qui en fait au moins autant le prix. Ses personnages masculins, attendrissants à force de faiblesse, me font un peu penser à ceux de Woody Allen. Les femmes y sont tragiques et puissantes. Le mélange de gravité et de dérision me rappelle cette phrase de Ionesco : "Le comique est tragique, et la tragédie de l'homme, dérisoire". Il me semble que cela s'applique assez bien à l'univers d'Irving. C'est riche de plein de choses, aussi complexes que délectables. A lire !

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