lundi 2 novembre 2009

Horace, de Corneille


Eh ouais, un classique, un vrai, pire que Zola... Mais celui-là, je le connais et l'aime depuis bien longtemps. Pas la fin, ambigue et trop politique, mais la grande querelle entre les Horace et les Curiace ! entre l'extraordinaire Camille et son faux héros de frère ! entre l'intransigeante Camille et son trop doux fiancé !
- Albe vous a choisi, je ne vous connais plus.
- Je vous connais encore et c'est ce qui me tue.

Il y a peu de vers d'une force pareille, non ?
J'aime la complexité des sentiments de cette pièce, où les personnages principaux ne sont ni tout blancs ni tout noirs, ni totalement condamnables, ni totalement appréciables, où les dilemmes sont profondément et intensément humains. Et la langue !! D'une simplicité et d'une puissance magistrales...
Allez, je me tais, j'en parle trop mal.

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