jeudi 1 juillet 2010

L'Orange mécanique, d'Anthony Burgess.


Difficile de ne pas voir les images du film de Kubrick quand on lit le roman dont le réalisateur a fait l'adaptation, d'autant qu'il y est plutôt fidèle. "L'orange mécanique", de l'auteur anglais Anthony Burgess, raconte à la première personne du singulier le parcours d'Alex (qui a seulement 14 ans dans le roman et est donc beaucoup plus jeune que l'acteur Malcolm McDowell), adepte de l'ultra-violence dans un monde futuriste qui n'est pas très éloigné du nôtre.
La particularité de lecture la plus significative, c'est la langue, inventée par Burgess, que les traducteurs se sont efforcés de retranscrire. Aujourd'hui on est moins sensible à l'aspect visionnaire de ce roman, qui a eu un retentissement énorme lors de sa publication en 1962 ; quand on a vu le film, il est également impossible de s'en détacher, voire même de ne pas accorder à l'adaptation plus de valeur que l'œuvre originelle ! Mais il n'en reste pas moins que ce roman reste atypique et dérangeant, comme toutes les bonnes œuvres d'anticipation qui nous interrogent sur notre monde...

Critique publiée sur la page "livres" de Paris-Normandie

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