samedi 6 novembre 2010

La Mort heureuse, d'Albert Camus


Ce premier roman de Camus, inachevé et publié après sa mort, est considéré comme l'étape préparatoire de L'Etranger, et de fait on trouve un certain nombre de similitudes : le nom du personnage, (Mersault), Alger, le sentiment d'étrangeté éprouvé par le "non héros", etc. Mais c'est en même temps très différent : beaucoup plus bavard, surtout.
Je n'ai pas beaucoup aimé ni beaucoup compris, même si la sensualité présente fait partie à mon sens de l'intérêt principal de cette lecture ; mais cela m'a surtout fait apprécié encore plus L'Etranger, qui persiste à être pour moi un chef d'oeuvre parmi les chefs d'oeuvre. Par contraste, j'ai encore plus admiré le souvenir de la concision de l'écriture de L'Etranger, sa pureté, sa sobriété, son incroyable puissance.

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