lundi 19 octobre 2009

La Route, de Cormac Mac Carthy

J'ai rarement lu un livre aussi étrange. Survivants d'une espèce d'apocalypse qui a ravagé le monde, ne laissant que des cendres, des cadavres et des ruines, un père et son fils dont on ne connaîtra jamais le nom se dirigent vers le sud, se ravitaillant épisodiquement au gré de ce que qu'ils parviennent à dénicher, craignant et fuyant les rares autres êtres humains qu'ils croisent.
Ce roman a paraît-il eu un succès énorme aux Etats-Unis.
Il appartient à mon avis à ces oeuvres dont on ne peut dire spontanément qu'on les a "aimées", tellement elles sont empreintes de noirceur et donc de malaise. Mais il y a "quelque chose" dans ce récit énigmatique, pessimiste, qui n'appartient à aucun genre reconnaissable. On en sort avec un arrière-goût indéfinissable dont il est difficile de se défaire ; c'est sans doute une qualité pour une oeuvre littéraire.

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