Dans le genre "je me regarde le nombril sans complaisance", j'ai pensé au Roman russe d'Emmanuel Carrère et c'est sans hésiter que je vote pour Emmanuel Fargues.
Jeune écrivain retiré en province avec sa petite famille, en voyage à Paris pour une émission de télé, le récit est pour beaucoup un monologue intérieur où le narrateur se moque allègrement de lui-même, du monde de l'édition et de la télévision.
J'ai eu du mal à capter le ton, car il est subtilement mi-figue mi-raisin, mais globalement j'ai bien aimé cette histoire sans prétention comme le dit la 4ème de couverture. Le personnage ne se veut pas sympathique ni franchement antipathique, ni original ni dénonciateur. Bref, c'est simple, et agréable,sans superficialité.
lundi 19 octobre 2009
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