lundi 19 octobre 2009

Orgueil et préjugés, de Jane Austen

De la littérature de gonzesse ? Pas seulement. Une histoire mièvre ? Pas vraiment. A l'eau de rose ? Certes. Prévisible et sans intérêt ? Certainement pas.
Oui, Orgueil et préjugés, c'est une histoire d'amour dans l'aristocratie anglaise du début du XIXe siècle, avec ses galanteries excessives, ses bals, ses promenades, son oisiveté, ses intrigues amoureuses, ses querelles nobiliaires, etc. Et c'est beau, c'est prenant, c'est plein d'un humour cynique, de tempéraments, et la prose est délicieuse. Je ne sais si l'on doit cette dernière à l'auteur ou au traducteur, ou aux deux, mais les phrases longues et denses glissent délicieusement. Et ce n'est même pas obsolète, malgré le contexte : l'héroïne ne paraît pas datée une seconde, dans la mesure où c'est une femme indépendante et cultivée, même si elle évolue dans un milieu où la femme est surtout frivole. Bref, que du bonheur.

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